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Phare de Tévennec
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Phare en mer, partie nord du raz-de-Sein
vu de la Pointe du Van
Il est situé au large de la pointe du Van. Automatisé dès 1910 du fait de son accès difficile, il accompagne le feu de la Vieille dans la sécurisation du passage du raz de Sein, qui présente de nombreuses difficultés.
La construction du phare d'Ar-Men, était destinée à sécuriser la chaussée de Sein au large de l'île, mais le passage maritime entre l'île de Sein et la pointe du Raz « le raz de Sein » constitue un raccourci très dangereux cependant à cause de courants violents. Voilà la raison de la construction du phare de Tévennec et du phare de la Vieille.
Tévennec, un phare maudit ?
Il est en effet assez inclassable. Il n’est pas vraiment un phare de haute mer - un « enfer », selon la classification inventée par les gardiens – car il n'est pas directement entouré d'eau. Mais c'est à peine un « purgatoire » (phare installé sur une île). Le rocher sur lequel est bâtie la maison-phare peut difficilement passer pour une île. Il est fréquemment balayé par la mer et il est très délicat d'y aborder, et même impossible, dès que la mer est formée.
Ce phare jouit d'une très sinistre réputation auprès des marins et des habitants du cap Sizun. On raconte à son propos toutes sortes d'histoires : des gardiens qui deviennent fous en quelques mois, d'autres qui meurent brutalement, dont l'un dans les bras de son épouse, qui l'aurait alors mis au saloir pour conserver son corps jusqu'à la relève suivante... Des cris lugubres, prêtés aux âmes des nombreux naufragés ayant trouvé la mort sur l'îlot, se feraient entendre de temps à autre, entre les rochers...
Histoires vraies ou imaginaires, la réalité est que ce fut une erreur de ne pas avoir classé Tévennec dans les phares de haute mer ; il ne sera finalement plus habité à partir de 1910.