-
Phare d'Eckmühl
Retour vers : EMBARQUEZ... * AIR MARIN * PHARES ET BALISES * FINISTERE
Phare à terre, Pointe Saint Pierre à Penmarc'h
Vu côté mer
Construction : 1893 à 1897
Hauteur : 60 m5
Portée : 25 milles nautiques
Gardienné : non
Visiteurs : oui
Protection : Classé MH (2011)
Le phare sécurise l'une des côtes les plus dangereuses de France en raison de ses nombreux récifs et doit son nom au titre de noblesse de la donatrice qui l'a en grande partie financé.
Avant lui on utilisait la « Vieille tour », nommée Tour Carrée ou Tour Saint-Pierre qui date du Moyen âge, et qui sert alors de mirador pour prévenir de l'arrivée des pirates ; puis est mis ensuite en service en 1835 le « Phare de Penmarc'h » ; ce phare toujours jugé de hauteur insuffisante, sert désormais d'amer.
La Vieille Tour
L'ancien phare
En 1892, la marquise Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville lègue dans son testament la somme de 300 000 francs pour la construction d'un phare. Ce phare devra se nommer « phare d'Eckmühl » en l'honneur de son père le maréchal Louis-Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, Ce titre de noblesse vient de la bataille d'Eckmühl. Elle veut que ce nom de triste mémoire soit racheté par les vies sauvées grâce à un phare. Ainsi elle précise dans son testament : « Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête. » En 1901, le phare d'Eckmühl est le plus puissant du monde avec celui de Créa'ch.
Vu côté terre